L’urgence est à l’action. Depuis plusieurs années maintenant, avec mes collègues Les Républicains, sur les bancs du Parlement et au sein des collectivités locales, nous proposons de nombreuses mesures afin de protéger au mieux les Français.
Le droit permet déjà de nombreuses choses. La première des priorité est de l’appliquer et ce, de manière systématique.
Mais il faut aller plus loin. Cela passe par plusieurs actions :
- suspendre les conventions internationales qui nous désarment et renforcer la coopération européenne sur le sujet du contrôle des flux migratoires. La Convention européenne des droits de l’Homme permet une politique migratoire sans limite. Nous devons opérons plus de contrôle à nos frontières, pour ne pas laisser entrer des individus potentiellement dangereux sur notre territoire et arrêter de régulariser les étrangers entrés illégalement sur notre sol.
- faire un travail de renseignement, pour être capable d’annihiler le terroriste avant qu’il ne passe à l’acte. Il faut ainsi augmenter nos capacités de renseignement et en développer les possibilités légales, avec l’appui de partenaires internationaux, et notamment dans les pays d’où sont originaires les personnes à risques. La reconnaissance faciale et la pérennisation de l’usage des caméras-mobiles par la police municipale font partie des solutions concrètes pour élargir la sécurité numérique.
- déchoir les fichés S binationaux de la nationalité française. Parmi les 20 000 personnes inscrites au fichier des signalés pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), on recense environ 4000 étrangers, dont 800 en situation irrégulière. Le gouvernement britannique a eu le courage de déchoir de leur nationalité plus de 150 djihadistes pour empêcher leur retour, nous devons faire de même !
- faire de la rétention administrative pour ceux qui présentent une menace pour notre pays, en retirant le droit d’asile aux réfugiés dès qu’ils commettent un crime ou un délit dans notre pays. En 2019, la France est devenue le 1er pays européen en nombre de nouvelles demandes d’asile, avec 132 614 nouvelles demandes (+ 55% en trois ans).
Dans une allocution prononcée les jours suivant l’attentat du 29 octobre 2020, Christian Estrosi a plaidé pour que la sécurité publique devienne une compétence partagée et ainsi permettre aux maires d’agir avec efficacité sur leur territoire. Il faut renforcer les pouvoirs de leur police municipale (proposition de loi que j’ai d’ailleurs déposé en Juillet 2020), et dissoudre les groupuscules violents, anarchistes et extrémistes. Pour finir, la surveillance des fichés S sur la commune par les maires doit également être possible et renforcée, avec notamment la transmission de la liste de ces derniers par l’Etat.
La Ville de Nice oeuvre déjà depuis 2018 à la sécurisation des espaces publics, en mettant en oeuvre un ensemble de moyens appropriés, comme le déploiement d’un parc conséquent de caméras de vidéoprotection ou encore l’armement de la première police municipale de France.
Nous sommes dans un Etat de droit : et celui-ci est crucial. Mais nous devons nous armer d’un arsenal juridique, législatif et judiciaire qui nous permettra d’en maintenir l’essence même.
Retrouvez ici l’ensemble des propositions des Républicains en matière de sécurité et de lutte contre l’islamisme.