La mission d’information sur la résilience nationale, dont la Députée des Alpes-Maritimes Marine BRENIER est Vice-Présidente, a rendu aujourd’hui son rapport, après des mois de travail et d’auditions.
La crise de la COVID a fait émerger de nombreuses défaillances à la fois de notre système de santé, mais aussi de la part des pouvoirs publics, à anticiper les risques et à correctement les maîtriser.
C’est un fait, la France évolue aujourd’hui dans un environnement marqué par l’instabilité et diverses menaces écologiques, économiques, terroristes, militaires et sanitaires.
A la lumière de tous ces risques et de ces menaces d’une gravité potentielle, il est urgent de créer une stratégie de résilience, en capitalisant sur nos atouts, afin de réduire nos vulnérabilités.
Cela passe avant tout par la nécessaire humilité de la part des pouvoirs publics. Traditionnellement la France est un État centralisé sur les questions de défense nationale.
Mais dans le cas de la résilience nationale, L’Etat doit mieux s’appuyer sur les collectivités locales, qui ont été des acteurs majeurs de la crise sanitaire, mais aussi rendre les citoyens actifs dans la gestion des risques.
Il faut promouvoir l’engagement, le développement d’une culture du risque et l’implication des citoyens, avec notamment un rôle accru des maires. Cet engagement doit découler d’une ambition de cohésion sociale. Nous devons aider tous nos citoyens à réaliser à quel point un individu peut et doit être essentiel pour tous. C’est cette ambition qui créera mobilisation et esprit de corps.
Cette cohésion passe également par l’équité. Cette mission propose donc une expérimentation dans les collectivités volontaires, du port d’une tenue unique, dans les établissements scolaires, du primaire au collège. Les symboles fédérateurs sont force de résilience.
Pour cela, il faut donner aux pouvoirs publics et à tous les acteurs, les moyens d’agir et de mobiliser l’ensemble de la population. C’est ce que nous avons tenté de faire et la Métropole Nice-Côte-d’Azur est d’ailleurs un exemple en la matière.
A travers cette mission, avec plus de 120 personnes auditionnées, nous avons dressé un état des lieux de tous les grands risques éventuels, mais aussi et surtout les solutions que nous pourrions apporter pour les éviter. C’est l’essence même de cette mission : Mieux vaut prévenir que guérir.