Réunion avec le groupe d’étude sur la fin de vie à l’Assemblée nationale

11 avril 2018

Aujourd’hui, le groupe d’étude sur la fin de vie de l’Assemblée nationale se réunissait pour auditionner les deux rédacteurs de la dernière loi adoptée en la matière.

Le Conseil économique, social et environnemental rendait hier son avis sur l’aide à mourir. En proposant une « sédation profonde explicitement létale », le CESE fait un pas en avant.
Le droit à mourir, la fin de vie, l’euthanasie active ou suicide assisté, sont des sujets extrêmement complexes qui seront notamment étudiés au moment du débat sur les lois bioéthiques.

La mort est devenue dans notre société quelque chose qui se cache, qui ne se voit pas et dont on ne parle plus dans notre quotidien. Seules les fictions en parlent comme d’un sujet qui semblerait détaché de notre réalité.
Son accompagnement doit pourtant aujourd’hui pouvoir évoluer en prenant en considération les attentes de chacun, la prise en charge de la douleur.
Le droit à mourir est reconnu dans plusieurs pays et de nombreux parlementaires, dont je fais partie, souhaiteraient voir la législation évoluer dans le respect de chacun et avec un encadrement draconien pour éviter toute dérive.
Le dispositif actuel, tel qu’il a été proposé par Jean Leonetti est déjà une avancée remarquable dans notre droit mais ne permet pas la prise en considération d’un bon nombre de situations particulières.

Ayons un débat constructif et dépassionné sur un sujet qui peut être si difficile, pour éviter que des situations comme celles de Vincent Lambert se reproduisent.

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