J’ai posé une question au Gouvernement sur l’indemnisation des victimes de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016.
Il y a un an, le jour de la fête nationale, Nice, et avec elle la France, était frappée par l’horreur de la barbarie. Alors que des familles étaient venues admirer les feux d’artifice sur la Promenade des Anglais, un individu radicalisé a foncé sur la foule au volant d’un camion.
À cause de sa folie meurtrière, quatre-vingt-six personnes ont perdu la vie, quatre cents autres ont été blessées et un nombre incalculable sont traumatisées à vie. Ils étaient des femmes, des hommes, des enfants. Ils voulaient admirer le ciel ; ils l’ont rejoint.
Parce que la douleur est encore vive, le 14 juillet à Nice ne sera pas un jour de fête mais un jour de mémoire. Le Président de la République sera présent, aux côtés de Christian Estrosi, pour soutenir les victimes et leurs familles. Vendredi, le cœur des Niçois battra aussi à Paris, puisque Nissa la Bella, l’hymne de la ville, sera interprétée en clôture du défilé sur les Champs-Élysées.
Il reste encore beaucoup à faire pour que les victimes et leurs familles puissent enfin se relever. Je pense à l’indemnisation de ceux qui ont souffert dans leur chair comme dans leur âme, marqués à jamais par le sceau du terrorisme. Je compte sur votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, pour accélérer l’indemnisation et définir le statut de victime psycho-traumatique. Nous regrettons que la délégation interministérielle, à laquelle les familles des victimes tenaient tant, ait été supprimée.