Nous avons eu la chance cet après-midi avec mes collègues de pouvoir écouter les témoignages des Dr. Corinne Van Oost, médecin en soins palliatifs et Nina Kjeldahl, médecin généraliste libéral, qui pratiquent l’aide médicalisée active à mourir en Belgique.
Loin des stéréotypes et des préjugés que certains portent à l’égard de la loi belge, elles nous ont permis de comprendre comment l’aide médicalisée active à mourir s’inscrivait dans un processus abouti de soins palliatifs où seuls comptent la volonté et le bien être du patient.
A travers leurs expériences, elles nous ont partagé la mise en œuvre de ce dispositif dans toute sa complexité et nous avons pu constater toute l’humanité dont elle font preuve aux côtés des malades et des familles qu’elles accompagnent.
Excluant totalement le handicap et les pathologies mentales lourdes, l’aide médicalisée active à mourir permet aux patients atteints de maladies incurables d’avoir le choix de renoncer à des souffrances physiques extrêmes inéluctables.
En somme, des discours forts qui témoignent de la nécessité d’entendre l’appel des malades qui aujourd’hui franchissent les frontières pour mourir, en légiférant pour une fin de vie libre et choisie.
Le 8 avril prochain dans l’hémicycle, nous aurons une opportunité historique de faire évoluer la loi et de répondre à nos concitoyens, qui le réclament.
Nous devons agir.